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De nombreux indices d’érosion dus à l’écoulement de l’eau sont observables sur le safre. On observe ainsi des
traces de ravinements causées par l’eau qui en s’écoulant emporte des fragments de safre et creuse progressivement la roche dans le sens de la plus grande pente.
Les produits de cette érosion sont transportés à la base de l’affleurement,
obstruant certaines cavités. Un
mur de soutènement a d’ailleurs été construit afin d’éviter que ces matériaux n’atteignent la route qui longe le baou.
La molasse sableuse sus-jacente, plus cohérente est moins sujette à l’action de l’eau apparait
en relief. Cette érosion différentielle entre la molasse et le safre explique la présence de
surplomb à la jonction de ces deux roches.
Sur le talus de safre, des
blocs écroulés de molasse sont présents. Un
bloc plurimétrique est d’ailleurs repérable à plusieurs dizaines de mètres de la falaise. De plus, un
décalage de plusieurs mètres entre l’ouverture de la grotte située en face de ce bloc et le vestige du mur qui à l’époque obstruait cette cavité témoignent d’un recul progressif de la falaise.
Pour ces raisons, la commune est soumise à un
aléa « mouvement de terrain et écroulement ».
Afin de réduire le risque lié à la chute de blocs qui se détachent de la falaise, un certain nombre d’aménagements ont été mis en place :
- des parades actives qui visent l’aléa
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- des parades passives qui ciblent les enjeux
