— Une
migmatite se définit à l’échelle
de l’affleurement comme un mélange de 2 catégories
de roches : des
gneiss
et le néosome formé des roches provenant de
la fusion partielle des gneiss.
— Le
gneiss
doit sa foliation à une alternance de lits qui diffèrent
par leur assemblage minéralogique :
lits clairs pauvres en micas, surtout formés
de quartz transparent et de feldspaths blancs plus ou moins
étirés.
lits sombres caractérisés par leur
abondance en mica noir.
— Le néosome forme dans le gneiss de nombreuses
enclaves
étirées de différentes tailles
et des filons.
Les unités de couleur claire forment le leucosome.
Elles ont la même composition granitique mais elles
ont différents faciès en fonction de la taille
des cristaux : aplites (grain fin), granites (texture grenue)
ou
pegmatites
(gros cristaux). Les paillettes brillantes de
micas
(noirs et blancs) sont bien visibles dans les pegmatites.
La partie claire, le leucosome à composition
granitique, est bordée d’une partie sombre,
le
mélanosome,
où sont concentrés les micas noirs. L’extraction
de matériel silicaté lors de la fusion partielle
a été si importante que la composition du
gneiss initial (paléosome) a profondément
modifié le gneiss initial ou paléosome : il
s’est enrichi en
lits
micacés qui forment des feuillets très
rapprochés.
— Des déformations sont visibles à différentes
échelles : filons affectés de
boudinages,
amygdales
riches en quartz formant de « gros yeux étirés
».