— A proximité d'un
puits, un sentier permet d'approcher le pied de la falaise et l'affleurement. Deux
formations très différentes sont superposées.
: à la base, des
marnes sont par endroit rubéfiées et au dessus, des
biocalcarénites blanches forment l'essentiel de l'escarpement.
Les marnes de l’unité inférieure sont grises à la base et rouges vers le sommet. Les
marnes grises montrent par endroit des niveaux très riches en
matériel organique bien conservé (
lignite). Les
marnes rouges présentent des
traces de terriers d’animaux fouisseurs («
striotubules») et / ou de racines. La rubéfaction superficielle, la présence de lignite, les traces de fouissage et de racines montrent l’origine continentale de cet ensemble. Les variations de couleur traduisent un changement climatique, la rubéfaction se développant dans des sols sous climat chaud à forte alternance saisonnière propice à la libération des oxydes de fer par altération. Les couches de marnes Un âge Crétacé supérieur est attribué à ces marnes qui présentent un
faible pendage vers le Nord.
Au dessus, les
biocalcarénites de couleur blacnhe et à patine grise sont
subhorizontales. Elles renferment, comme dans les autres affleurement du secteur des
macrofossiles marins facilement identifiables (Pecten, huîtres, algues rouges,
madréporaires…).
Comme à l’abri sous roche, le contact entre ces deux ensembles est souligné par un
conglomérat polygénique formé de
galets de différente nature (quartzites, calcaires...) et de différentes tailles.. Certains galets calcaires ont été
perforés par des pholades (bivalves lithophages).
— Les deux unités sont d'âges différents (environ - 70 Ma pour les marnes du Crétacé et - 20 Ma pour les calcaires bioclastiques du Miocène). Leur dépôt étant séparé par 50 millions d'années, il y a une
discordance stratigraphique. De plus, ces deux unités ayant des pendages différents, il y a une
discordance angulaire entre les biocalcarénites miocènes et les marnes crétacées.