— Les analyses qualitatives et quantitatives de l'eau, sur le site de la cascade Saint-Benoît permettent de mettre en évidence les échanges de carbone entre les différentes enveloppes terrestres : atmosphère – hydrosphère - biosphère et lithosphère.

— Le carbone est sous forme minérale dans l'atmosphère, l'hydrosphère et la lithosphère. Il circule facilement entre les différents réservoirs à l'état gazeux (CO₂ dans l'atmosphère) et dissous dans l'eau sous forme d'hydrogénocarbonates (HCO₃^- dans l'hydrosphère).

— Le carbone est fixé à court terme dans les molécules organiques (de la forme [CH₂O]_n ) grâce aux végétaux chlorophylliens (producteurs primaires de biomasse) et à long terme dans les roches calcaires (ici des travertins) sous forme de carbonate de calcium (CaCO₃).
— Le site de Saint-Benoît est dominé par des calcaires d'origine marine datés du Jurassique inférieur; ces roches carbonatées stockent le CO₂ d'une atmosphère vieille de - 200 à - 175 millions d'années !