— Sur
le chemin, on observe sur la droite un
banc
calcaire
fossilifère
(épaisseur moyenne de 80 cm). La
diversité
et l'abondance des restes biologiques permettent de
reconstituer un environnement ancien. Ce banc est daté
du Cénomanien supérieur.
• La présence de mollusques lamellibranches
ou bivalves (
Exogyres),
de
gastéropodes
(Natica),
annélides
(Serpulidés),
Polypiers,
etc. témoigne d’un milieu marin peu profond.
• Ces fossiles ne sont
pas
en position normale de vie et souvent brisés.
La valve supérieure des bivalves manque. Ce sont
autant d'indices de déplacement post-mortem avec
remaniement dans un milieu fortement agité. Cinq
bancs du même type se répètent en se
dirigeant vers le sommet de la butte (village du vieux Montlaux).
• Le chemin atteint une prairie, bordée de
conglomérats
rouges. Ces apports torrentiels d'âge oligocène
témoignent d'une tectonique active.
On y note la présence de
petits
bancs calcaires en miches alternant localement avec
des marnes grises. Ces calcaires contiennent des restes
de Chara (végétal chlorophyllien vivant en
eau douce), des nodules de
silex
et des
blocs
plus ou moins roulés. Ces affleurements limités
indiquent la présence de petites étendues
d'eau à proximité des zones d'apport torrentiel.