De nombreux aménagements permettent d’atténuer et de s’adapter au risque d’inondation :
- renforcement des digues, comme ici en amont du pont romain ou là entre le pont Romain et le pont Neuf (mur de trois mètres de haut bâti sur un plan inclinés en enrochements formant une digue de cinq mètres au dessus du lit mineur, soit deux mètres au dessous de la côte du 22 septembre 1992)
- création de zones d’expansion de crue, comme le parking inondable au pied du pont romain ou celui à côté du pont Neuf, remplaçant l’hôtel restaurant l’Escargot d’Or  (dévasté par l’inondation et placé en zone inconstructible) ;  ce dernier peut accueillir lors d’une crue centennale un volume d’eau décalant de 3 heures l’inondation de l’école primaire située à côté, améliorant ainsi son évacuation
- construction de nombreux bassins de rétention temporaire des eaux de pluie, comme le bassin enterré à structure alvéolaire situé sous le parking du supermarché Super U dont le fort taux de vide (95%), assure la retenue d’important volume d’eau de pluie, évitant la saturation du réseau d’assainissement et limitant le ruissèlement
- renforcement et drainage de la confluence des vallats du Rouvilier et de Saumelongue avec l’Ouvèze, au niveau du pont neuf.

La ripisylve de l’Ouvèze et de ses affluents est entretenue par le Syndicat Mixte de l’Ouvèze Provençale (SMOP) selon un plan pluriannuel d’entretien de la végétation ,déclaré d’intérêt public et se substituant aux obligations des riverains, visant à atténuer voire à prévenir la formation d’embâcle au niveau des ponts de la ville, tout en favorisant le maintien de la biodiversité de cet écosystème. Ainsi il procède au débroussaillage, au retrait d’embâcles naturels, à l’abatage et au retrait des arbres malades ou inclinés en amont du pont Gallo-romain alors qu’entre celui-ci et le pont Neuf, c'est-à-dire au niveau du centre ville, tous les 3 ans, les jeunes arbres sont arrachés du lit majeur.