— La mise en place du Bombement Durancien, à la fin du Crétacé inférieur, a séparé le Bassin sud-provençal (reconstitution à l'Aptien) de la mer alpine. Pendant une quinzaine de millions d'années, la sédimentation marine s'est poursuivie dans ce bassin ouvert sur l'océan Atlantique.
— Au Campanien, entre les futures chaînons du Regaignas et de l'Etoile, au Sud et de Sainte-Victoire et Ollières, au Nord, s'étendait une vaste aire de sédimentation lacustre en forme de gouttière. Ce lac fonctionnait comme un bassin subsident, où s'est formée la puissante série de calcaires marneux du Fuvélien avec ses intercalations de lignite.
La base de la série lacustre se trouve, au centre de l'actuel bassin de l'Arc, à une profondeur > 1600 m. La partie occidentale du bassin est la plus profonde. Ceci semble en relation avec l'activité continue de la faille d'Aix, accident majeur structurant la géologie du SE dès la fin du Paléozoïque.

La série forme un synclinal asymétrique (autre coupe NS) dont l'axe orienté EW est celui des plis provençaux (formation au Maastrichtien). A l'Eocène supérieur, intervient la phase majeure des plissements provençaux avec la mise en place de chevauchements vers le nord tel le lambeau de chevauchement de l'Étoile (coupe NS)... cet événement tectonique a abouti à la superposition de 2 séquences renfermant les couches exploitables de lignite de la Grande Mine.
De nombreuses failles normales affectent les terrains d'âge Crétacé et Eocène. Ces failles, à regard Ouest sont contemporaines de la tectonique distensive qui a donné naissance à l'Oligocène aux bassins continentaux d'Aix, de Marseille, de Manosque-Forcalquier, de la Roque-d'Anthéron avant l'ouverture du bassin marin de la Méditerranée occidentale.

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