— Le cheminement du col Sud du Cristillan jusqu’au sommet 3 056 m permet de réaliser une coupe de la
série sédimentaire supra-ophiolitique . De bas en haut, on recoupe successivement :
des
ophicalcites de type 2 (ou OC2), contrairement aux
OC1 (
ophicalcite de type 1) observées dans le manteau, les
ophicalcites de type 2 sont des roches sédimentaires détritiques qui se trouvent à la
limite entre les serpentinites du manteau et les radiolarites. Il s’agit d’une
brèche de serpentinite à ciment calcaire, c’est-à-dire d’un produit d’érosion sous-marine du manteau qui affleurait donc au fond de l’océan.
des
quartzites, il s’agit d’une ancienne roche sédimentaire siliceuse (ex-radiolarites ?) à laquelle le métamorphisme dans le faciès des schistes bleus confère une couleur bleue liée à la présence de
glaucophane. Ces « méta-radiolarites » sont
très déformées et des mouchetures vertes de
malachite peuvent y être fréquemment observées.
du
marbre de couleur claire ;ce niveau est facilement repérable dans le
paysage en contraste avec les niveaux inférieurs sombres, et se poursuit jusqu’au sommet. Appelés aussi « calcaires marmoréens », ils renferment de nombreuses
aiguilles de glaucophane et de lawsonites.
des
calcschistes qui constituent la suite de la crête allant vers le nord, du sommet 3 056 m au col Nord du Cristillan et au col de La Cula. Dans ces calcschistes alternent des niveau plus « schisteux » et des niveaux plus « calcaires », notamment des
calcaires à patine rousse. Ces variations sont l’héritage d’une alternance initiale vases argileuses, marneuses et calcaires lors de la sédimentation.