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Présentation
— L’exploitation a connu son apogée au XIXème siècle, elle a duré quatre-vingt-dix ans (1830 à 1940). Cette pierre ornementale se retrouve dans les habitations (cheminées ornementales, dessus de meubles, objets décoratifs tels qu’encriers, pendules et cassolettes), dans l’architecture religieuse de la région (Marseille, églises de Sérenne et de Barcelonnette),  dans des monuments nationaux (Invalides à Paris) mais aussi au-delà de l’Atlantique, au Mexique ! La période glorieuse de l’exploitation est liée à des investissements bancaires et à la modernisation des exploitations grâce à l’emploi du fil hélicoïdal pour débiter les blocs. Le démantèlement de ces installations lors de la 2ème guerre mondiale, par les militaires italiens pour récupérer des métaux,  a signé en 1940 l’abandon de l’exploitation. Des traces de cette activité existent dans tout le secteur ainsi que des blocs en attente de fin d’extraction ou de transport vers la vallée.
La plus grande carrière est celle de l’Alpet (= près de Maurin). D’autres sites ont été exploités en direction du col de Longet mais ils ont été abandonnés vers la fin du XIXème siècle. Leur accès se fait par le ravin de la Salcette.
Les blocs étaient transportés sur des charriots attelés. Ce n’est que vers 1920 que de vieux camions Berliet ayant servi pendant la guerre prirent le relais pour acheminer les blocs de Maurin à Barcelonnette.
Le site n’étant accessible que pendant les quatre ou cinq mois sans enneigement, les conditions d’exploitation étaient très rudes pour les ouvriers. Logés sur place dans un baraquement, ils travaillaient jour et nuit. À partir des années 1920, l’énergie nécessaire à l'éclairage et au fonctionnement de quelques machines était produite par des turbines installées sur le cours du torrent de l'Alpet.
Accès
Carte géologique
• 09/2021 • Les auteurs • Les sources documentaires Aide
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