—
Datation relative : le
chevauchement est postérieur aux terrains les plus récents qu’il recouvre (selon le lieu d’observation =
Éocène (dans ce secteur) ou
Miocène plus à l’E), principe de superposition des strates ;
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Pli anticlinal : mise en évidence de plis grâce à des mesures de pendage dans des strates de même âge : pendage vers le
nord au nord du massif et pendage vers le
sud dans sa partie méridionale (clichés faits depuis la piste de Vidauque).
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Reconstitution paléogéographique : extension de la mer au
Crétacé inférieur,
bombement durancien (karst de Coulon, bauxites, ocres), dépôts continentaux au Crétacé supérieur,
transgressions miocènes (Burdigalien, Langhien-Serravalien) puis régression
messinienne puis transgression
pliocène ;
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Modelé du paysage : mise en évidence d’une
érosion différentielle (corniches calcaires et vires herbeuses dans les marnes de la Combe de Vidauque) en lien avec la composition des roches, leur dureté et les structures géologiques ;
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Gestion des risques :
interdictions d’accès soumises aux divers aléas (incendies, épisodes cévenols, écroulements de blocs) ;
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Gestion du patrimoine face à un excès de fréquentation la prévention contre les incendies (pistes forestières,
citernes enterrées) et la création de zones protégées contribuent à la protection du patrimoine naturel : Réserve Naturelle Géologique du Luberon, Parc Naturel Régional du Luberon (PNRL), Zones Naturelles d’intérêt floristique et faunistique (ZNIEFF),
forêt domaniale,
Réserve biologique.