— La
région nord-toulonnaise correspond à la partie
sud du Bassin Sud-Provençal (Floquet et al.,
2006). Ce bassin a été le siège «...au
Cénomanien inférieur de dépôts
sableux grossiers à caractère littoral, deltaïque,
voire continental (grès et sables du Val d’Aren
et de Cimay).
Des analyses sédimentologiques et minéralogiques
(Redondo, 1986) montrent qu’il s’agit de sables
meubles quartzeux et feldspathiques pauvres en carbonates
(1 à 2 %), à litages obliques. Les quartz
sont majoritairement xénomorphes (issus de l’érosion
de granites et de roches métamorphiques) et minoritairement
automorphes d’origine rhyolitique (1 à 2%).
L’exoscopie des grains de quartz montre qu'ils se
sont déposés en milieu deltaïque avec
une phase finale en milieu marin peu profond. Le nourrissage
de ces dépôts s’est effectué à
partir d’un massif émergé situé
au sud (Massif Méridional auct).
Au même moment (Cénomanien inférieur),
se formaient les altérites bauxitiques, soit latéralement
sur des aires restées hors d’eau marine (Revest-les–Eaux),
soit au nord sur le «Bombement Durancien» durablement
surélevé et émergé.
— Le Bassin Sud Provençal a ensuite subi les
transgressions marines d’âge Cénomanien
moyen et supérieur puis Turonien et Coniacien.
— Sur sa marge sud (nord toulonnaise), les transgressions
d’âge Cénomanien moyen et supérieur
ont été enregistrées par des calcaires
à préalvéolines et rudistes disposés
en formations lenticulaires (Barre des Aiguilles, sous la
Barre de la Jaume, côté Ouest)...». (Floquet
et al., 2006)
|