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Le hameau du Mitan, à environ 4 km au Nord-Est du Muy, lui
a donné son nom.
— Elle débute par un conglomérat à galets
de socle, de rhyolite (surtout 7r) et
de roches sédimentaires, ravinant la Formation des Pradineaux
ou la rhyolite. Sur tout le bord nord du bas Argens, les conglomérats
rougeâtres, très riches en galets_
de rhyolite, proviennent du démantèlement de la rhyolite
7r qui domine le bassin à cette
époque.
— La formation du Mitan se poursuit par des grès feldspathiques
roses ou verts, caractéristiques d'un réseau fluviatile
formant des chenaux_.
— Elle se termine par des argiles marron, micacées,
très épaisses à l'Est du Muy (plus de 200 m
en sondage), à intercalations de grès bruns à
verdâtres, gris ou violacés. Les fentes
de dessiccation_(/actuelles),
rides
de courant_(/actuelles),
empreintes de gouttes
de pluie_(/actuelles),
sont fréquentes à la surface des bancs. On observe
parfois (carrière du Mitan) des pistes_,
des empreintes lacertoïdes de Dromopus didactylus (reptile
à allure de lézard très agile et station bipède
en course), des traces attribuées à des amphibiens
ayant besoin d'eau en permanence pour leur reproduction, et des
bioturbations_.
Les dépôts se font sous faible tranche d'eau avec de
fréquentes phases d'assèchement.
— Le développement de grands cônes conglomératiques
(/actuel)
sur les bords nord et sud du bas Argens masque l'organisation séquentielle
de la formation. |
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