• l'Oligocène
est formé de bancs
calcaires blancs dont on peut suivre les modifications
de pendage sur une dizaine de mètres du N au S. Il
chevauche le Miocène et forme un pli
en genou. Des failles
inverses bien reconnaissables affectent certains bancs et
accommodent la déformation . • Le chaînon
de la Trévaresse (500 m) est le relief le plus jeune
de tout le secteur . Plusieurs générations de
cônes alluviaux se sont formées à son pied.
C'est dans ces formations sédimentaires situées
au front du chevauchement de la Trévaresse que les chercheurs
ont creusé plusieurs tranchées
d'une largeur moyenne d'1 m et d'une profondeur moyenne de 2,5
m. • Ces fouilles ont mis en évidence les corrélations
existant entre escarpements topographiques et failles. Elles
ont également révélé l'enregistrement
d'une activité sismique récente dans le prisme
de sédiments : le miocène sub-vertical chevauche
du Pléistocène, la base du cône alluvial
est datée de –300 000 -100 000 ans. Le déplacement
vertical est de 10 à 23 cm. Le sol, lui-même est
affecté par la terminaison de la faille. (Commentaire
des résultats de l'étude de la tranchée
expérimentale sur la faille de la Trévaresse par
Olivier BELLIER - Professeur au CEREGE - Cliquer
ici pour ouvrir la vidéo) •
Il existe une relation entre la longueur de la faille, le déplacement
et l'énergie dissipée. Le séisme de 1909
est à l'origine de déplacements de 10 à
20 cm, la faille a environ 10 km de long, le séisme correspond
à une magnitude de 6 qu'il semble difficile de pouvoir
dépasser compte tenu de la longueur de la faille. C'est
sur cette valeur que se basent les simulations et les normes
de constructions parasismiques à respecter. |