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Présentation de l'affleurement
— Les couches du Cénomanien reposent en discordance sur les couches du Barrémien. La paléosurface basale et irrégulière du Cénomanien affecte le Barrémien (surface de ravinement). Elle est caractérisée par la présence d’encroûtements ferrugineux et des perforations de pholades. Ces dernières indiquent que les sédiments se sont déposés dans la zone de balancement des marées, donc un paléorivage.
— Au dessus de la surface de ravinement, vient une succession de couches (calcaires blancs fossilifères, sables et grès, calcaires brunâtres présentant des terriers plus ou moins écrasés au cours de la diagenèse) que l’on peut suivre des deux côtés de la route en descendant.
Les calcaires blancs sont très fossilifères : oursins et spicules, huîtres, pectens, gastéropodes (Nérinées), coraux et rudistes radiolitidés au test celluleux, formant de véritables lumachelles. Les rudistes radiolitidés caractérisent le Crétacé supérieur, ici le Cénomanien.
— La discordance entre les roches du Barrémien et les roches du Cénomanien permet de mettre en évidence une lacune stratigraphique (Aptien-Albien). Cette lacune, matérialisée par une surface de ravinement, résulte de l’érosion des terrains aptiens et albiens.
Le Cénomanien est caractérisé par des cycles de transgression et régression : les faciès détritiques siliceux ou bioclastiques (lumachelle à radiolitidés) soulignent la base des cycles transgressifs, tandis que les calcaires rognoneux sablo-argileux indiquent un début de régression. Ces différents cycles reposent sur des discordances de ravinement plus ou moins nettes.
Coupe géologique
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Carte géologique
• 12/2007• Les auteurs • Les sources documentairesAide
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