— Au
début de l’itinéraire le sentier traverse
des
marnes
verdâtres et orangées fortement érodées
contenant des blocs de cargneules. Ces roches appartiennent
au Trias supérieur gypsifère qui constitue
la zone de décollement de la série chevauchante.
Au contact du Trias, près des
fermes
des Gavots, une ancienne carrière a dégagé
en bordure du massif un
plan
de faille appartenant à la faille des Marseillais.
Cette discontinuité sépare l’unité
autochtone du horst d’Allauch du chevauchement qui
est venu le recouvrir. De cette nappe, seules persistent
quelques klippes dont le rocher de Garlaban.
Dans le haut du vallon, sous le rocher de Garlaban au Pas
des Quatre Fers, les plans horizontaux que forment les couches
calcaires hauteriviennes ont été affectés
par la mise en place de la nappe de charriage. La surface
de chevauchement ondulée présente des cristallisations
de calcite organisées en
stries
parallèles. Certains niveaux ont été
broyés et transformés en
brèches.
La partie sommitale du rocher de Garlaban est formée
d’un
calcaire
massif blanc daté du Valanginien supérieur.
Sous ce banc rigide, le cœur du pli est occupé
par des couches en petits bancs calcaires et marneux plus
déformables, datées du Valanginien inférieur.
L'
axe
du pli est subhorizontal et sa
charnière
est orientée ENE – OSO. Le rocher de Garlaban
est un
pli
anticlinal couché en discordance sur l’aire
centrale du massif d’Allauch : il représente
une klippe au cœur d’une fenêtre bordée
de chevauchements déplacés du sud vers le
nord.
Le
versant
sud-ouest montre une belle section du pli, le
versant
sud-est du pli est affecté d’une
grande
faille.