— Près
du col de Moissière, le site de Faudon a intéressé
les géologues depuis le XVIII
ème siècle
pour sa richesse en fossiles.
Lles publications historiques donnent des descriptions très
détaillées de la faune fossile du site, en
particulier, celle des nummulites et des mollusques (cérithes,
natices...) du Paléogène.
•
Jean-Etienne
Guettard (1779) -
Mémoires
sur la minéralogie du Dauphiné
Description des « Hélicites » ou «
Pierre Lenticulaire », certainement des nummulites.
•
Alcide
d’Orbigny (1852) –
Cours
élémentaire de paléontologie et de
géologie stratigraphiques
Alcide d'Orbigny, naturaliste voyageur (6 septembre 1802
- 30 juin 1857), prit conscience, en disséquant ces
coquilles, qu'il s'agissait d'un groupe particulier se différenciant
des autres Céphalopodes (au sens où l'on comprenait
ce groupe à l'époque) par l'absence de siphon
et la présence d'un ou plusieurs orifices situés
dans la cloison séparant deux loges successives.
Il appela foramens ces ouvertures chargées d'assurer
la communication d'une loge à l'autre, et en déduisit
le nom du groupe. C'est ainsi qu'il créa, à
l'âge de vingt-trois ans, l'ordre des Foraminifères
dont il donna la première classification dans un
mémoire intitulé "Tableau méthodique
de la classe des Céphalopodes", publié
en 1826 dans les Annales de sciences naturelles. Ce premier
travail d'envergure d'Alcide d'Orbigny signait l'acte de
naissance d'une nouvelle science : la micropaléontologie.
Source : Marie-Thérèse Vénec-Peyré,
directeur de recherche au CNRS, laboratoire de Paléontologie
du Muséum national d'histoire naturelle, Alcide d'Orbigny
et les Foraminifères, p. 77-88, publié dans
l'ouvrage Alcide d'Orbigny, du Nouveau Monde …au passé
du monde, 2002, Nathan, VUEF, MNHN.
•
Charles Lory
(1860) –
Description
géologique du Dauphiné
Inventaire de dizaines d’espèces de Mollusques,
de Polypiers et de Nummulites.
•
David
Martin (1897) –
Le
Courrier des Alpes
Article sur le site de Faudon, sa richesse en fossiles,
mais aussi sur son pillage dès la fin du 19
ème
siècle.
Travail de recherche mené par Didier Brugot du Parc
National des Ecrins.