— La
partie ancienne du village est installée sur des
calcaires
d’âge miocène où alternent
des
bancs
indurés (localement appelés «molasses»)
et des
bancs
plus riches en sable (les «safres»). Ces
roches poreuses, faciles à tailler, étaient
utilisées pour la construction des habitations. Elles
affleurent dans certaines rues du village et se retrouvent
dans de nombreuses constructions (encadrements de fenêtres,
lavoir, fontaines). Les villages du secteur – rive
droite de la Durance, vallée du Largue - ont été
bâtis, le plus souvent, sur des éminences rocheuses
miocènes qui assuraient une assise saine pour les
fondations des maisons. En outre, cette implantation réservait
les terres meubles des plaines à l’agriculture
et offrait une position dominante stratégique.
Les alluvions de la Durance donnent lieu à des exploitations
contrôlées de granulats. Les carrières
après exploitation sont envahies par la nappe alluviale
et forment des plans d’eau souvent aménagés
en aires communales de loisirs (ex. Les Vannades, plan d’eau
situé en bordure de l’autoroute)
L’exposition et la nature du sol sont propices à
la
culture
de l’olivier : l’huile d’olive produite
dans ce terroir est réputée.
Les fouilles dans les baumes du rocher de Volx ont révélé
une occupation humaine dès les temps préhistoriques.
Depuis plusieurs années la qualité du rocher
a permis de développer un
site
d’escalade réputé dans le monde
des grimpeurs.
— Au fond du vallon de Fontamaurri (= mère
des fontaines), se trouve une source dont l’eau a
alimenté Volx jusqu’en 1960 (le "chemin
des fontaines" suit l’ancienne galerie).