— Le
chemin qui descend à gauche de la ruine franchit
un ruisseau. Quelques mètres plus haut, sur la droite,
on arrive au contact des
marnes.
- Une disposition en
strates
successives permet de la définir comme une roche
sédimentaire.
• Cette roche est
friable.
Les précipitations sur cette roche peu perméable
et facilement érodée créent des
figures
d'érosion caractéristiques. Les éléments
arrachés au talus de marnes sont transportés
par les eaux de ruissellement et s'accumulent dans le lit
du ruisseau (
sédiments
avec éléments de différentes tailles
et traces de pas et pistes).
• Un test à l’acide chlorhydrique permet
de constater qu'il s'agit d'une roche carbonatée.
Plus haut sur le chemin, le ruisseau franchit en cascade
une
barre
calcaire.
- Les calcaires,roches massives, compactes affleurent en
strates
superposées. Ces roches sédimentaires
carbonatées font effervescence à l’acide
chlorhydrique.
• Les calcaires forment des corniches surplombant
en relief les niveaux marneux moins résistants à
l’érosion. On dit qu'il y a une
érosion
différentielle.
• De nombreux reliefs des Alpes du Sud, constitués
d'alternances de calcaires et marnes, ont une morphologie
gouvernée par l'érosion différentielle
de ces roches.