— Les
biocalcarénites du Miocène contiennent de
nombreux restes d’organismes marins (vertébrés,
invertébrés, algues encroûtantes) plus
ou moins bien conservés selon les conditions de sédimentation.
La macrofaune fossile est souvent facile à identifier
sur le terrain. Elle permet d'approcher les conditions du
milieu de sédimentation (grâce aux fossiles
de faciès) ou de dater la roche (fossiles stratigraphiques).
Une biostratigraphie plus précise est ensuite effectuée
grâce à la microfaune (foraminifères,
ostracodes...).
Les spécimens présentés ici ont été
photographiés dans les collections de différents
musées régionaux (
Université de
Provence à Marseille, Musée Requien à
Avignon, Muséum d’Histoire Naturelle d’Aix
en Provence, Musée du Parc Naturel Régional
du Luberon à Apt). Ces collections ont été
constituées aux XIX
ème et début
du XX
ème siècle, quand les préoccupations
étaient de faire des inventaires. Aujourd'hui, il
est indispensable de laisser les fossiles en place dans
la roche afin de préserver les affleurements.
Nous remercions
Loïc Villier (Université
de Provence),
Gilles Cheylan et
Yves
Dutour (Museum d'Histoire Naturelle d'Aix-en-Provence,
Stéphane Legal (Parc Naturel Régional
du Luberon) et
Evelyne Crégut et
... (Musée Requien d'Avignon) pour
leur disponibilité et les autorisations d'accès
aux collections.