On remarque une surface relativement plane (mais en pente),
partiellement
rubéfiée
(encroûtement ferrugineux) et
perforée
(tubes de vers). Cette surface d’érosion affecte
des calcaires d’âge barrémien qui affleurent
aussi dans le secteur de Saint Symphorien et des Devens.
En redescendant une dizaine de mètres, sur la gauche,
affleurent des
marnes
jaunâtres avec des débris de petits fossiles,
surtout des débris de petits bivalves pectinidés
(Chlamys) et de Bryozoaires. On peut également y
trouver des fragments de radioles (piquants de grande taille)
- et parfois des plaques - d'oursins (
Cidaris)
responsables des grosses cupules. Ces organismes, ainsi
qu'un certain nombre d'autres débris présents,
sont marins. Ce sédiment représente la base
des marnes de Caumont, déposées au moment
de la transgression puisqu'elles contiennent les restes
des oursins.
Sur l'autre talus de la piste et sur le talus du chemin
de Picabrier, on peut observer les sédiments sus-jacents
:
N.B. : on peut trouver des
galets
verdis au niveau du petit renfoncement en contrebas
du talus marneux du chemin de Picabrier ; ils se trouvent
juste au contact de la surface et des
marnes, contemporains mais topographiquement un peu
en contrebas des marnes fossilifères (on retrouve
d'ailleurs des débris de Chlamys dans le sédiment
marneux qui les emballe).