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> 83 > Vallée du Reyran > Site de Malpasset > Pistes d'exploitation pédagogique

Liste des documents utilisables :
carte géologique - Glard d'après Corroy
carte répartition blocs - Bellier
barrage coupe - Bellier
carte du site avant rupture - Bellier
carte du site après rupture - Antoine
pressions de soulèvement au niveau du dièdre (schéma) - Giraud

1- Observer les roches du site:
· identifier à l’aide d’une clé simplifiée les minéraux de grosse taille constituant une roche grenue (la pegmatite)
· retrouver ces minéraux dans le gneiss, constater leur arrangement en feuillets parallèles (foliation de cette roche métamorphique).
· dater la mise en place relative des roches : gneiss et pegmatite.

2- Observer les blocs provenant de la rupture du barrage :
· taille des blocs transportés par la masse d’eau dans le lit du Reyran, et répartition dans le lit du cours d’eau (carte_Bellier) renseignent sur la puissance de la vague.
· couleur du béton, reconnaître les morceaux de rhyolite utilisée pour la fabrication de ce béton.
· repérer les blocs portant des morceaux du socle gneissique :
Formuler une hypothèse concernant la cause de rupture du barrage

3- Observer le site du barrage :
· se repérer (l’orientation est faite par rapport au sens d’écoulement d’un cours d’eau)
· observation du barrage détruit : comparer l’état des constructions en rive droite et en rive gauche (coupe_Bellier)
· examiner la paroi rocheuse en aval du barrage sur la rive droite, repérer la faille et la dessiner en indiquant son pendage.
· Rechercher cette faille sur la rive gauche. Les géologues disent que sur cette rive, il y a un dièdre d’arrachement. Sa géométrie résulte de l’intersection du plan de faille et du plan de foliation : dessiner (dièdre)

4- Comprendre l’origine de la rupture du barrage et la nécessité d’une législation
· au niveau de la faille, voir que l’altération du gneiss a donné naissance à des argiles (plastiques et imperméables à l’eau)
· la rupture du barrage a eu lieu le 2 décembre 1959 après plusieurs jours de pluies. Sur le schéma montrant le circuit suivi par les eaux d’infiltration au niveau des lits schisteux et de la faille indiquer quelles sont les parties qui ont cédé.
· Si le barrage avait été implanté quelques dizaines de mètres en aval ou en amont de cette faille non identifiée en surface lors de la construction, le barrage serait toujours en place. Depuis cette catastrophe, la législation impose une étude géotechnique du site avant toute construction de barrage.

• 01/2008 • Les auteurs • Les sources documentaires Aide
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