— Etude
des blocs : on trouve dans le lit du Reyran de gros
blocs verdâtres de gneiss, des morceaux de barrage
dont le béton, reconnu d’excellente qualité
lors de l’expertise, avait été dosé
à 300 kg de ciment par mètre cube. Ce béton
renferme de gros agrégats de rhyolite
rouge non altérée pouvant atteindre 125 mm
(carrière située à 2 km en aval).
- Le socle
gneissique est resté adhérent à certains
gros blocs. Ceci conduit à formuler l’hypothèse
d’une rupture du rocher de fondation.
- Une étude détaillée a permis de répertorier
les blocs et d’identifier leur position d’origine
dans la voûte.
— Etude du rocher de fondation : les
fondations sont bâties
sur les gneiss du massif du Tanneron dont elles restent
fortement solidaires. Les gneiss sont des roches métamorphiques
présentant une orientation caractéristique des
minéraux: la foliation.
Quand cette foliation est recoupée par des cassures,
la roche se débite
en plaquettes. Les zones de roches
broyées soulignent les fractures majeures qui affectent
le massif. |