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> 13 >Lamanon - Grottes de Calès > De l'affleurement au paléo-environnement
Présentation
— Des lignes plus ou moins parallèles soulignées par le creusement de taffonis sont visibles dans la falaise qui domine le village de Lamanon : elles délimitent des couches de roches sédimentaires. Le chemin d’accès vers le cirque de Calès progresse sur des surfaces de bancs et permet de suivre des couches parallèles de roches claires à patine grise.
Ces couches claires sont formées de grains de sable fin unis par un ciment calcaire : des lamines millimétriques parallèles indiquent un milieu de sédimentation calme. Sur certaines sections de bancs, des rides de courants ou des rides de vagues sont visibles.
Certains niveaux de couleur grise contiennent en plus d’éléments minéraux plus grossiers, des débris organiques (fragments de tests de lamellibranches, algues calcaires, …) : ceci traduit un milieu avec un régime hydrodynamique plus élevé que pour le dépôt de sables fins.

Les roches carbonatées du site de Calès contiennent une fraction détritique à grain fin ainsi que des restes d’organismes côtiers. Ce sont des dépôts sédimentaires marins accumulés près d’une ligne de rivage.
Les foraminifères et autres fossiles découverts permettent d'attribuer un âge Langhien-Serravalien à ces dépôts qui reposent sur les calcaires marins plus anciens, datés du Burdigalien.
La succession de ces dépôts marins illustre deux périodes de transgression marine consécutives à l’ouverture du bassin méditerranéen occidental : transgression au Miocène inférieur (Burdigalien) puis transgression au Miocène moyen (Langhien-Serravallien). Un bras de Méditerranée remontait le long de l’actuel couloir rhodanien (carte paléogéographique).
Accès
Carte géologique
• 04/2011 • Les auteurs • Les sources documentaires Aide
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