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Informations
— Des chutes de blocs et des écroulements (la distinction se fait sur la base du volume de matériaux mobilisés au cours de ces déformations gravitaires) s’observent sur le versant sud du plateau du Cengle depuis la RN7 et l’autoroute A8. Les blocs sont prédécoupés par les strates et les diaclases, l’écroulement peut avoir ici différentes causes : ouverture des plans de fracture (animation) par suite de l’augmentation des pressions interstitielles (lors de fortes pluies d’automne ou de printemps ou plus exceptionnellement lors d’hivers très rigoureux à cause du gel), fluage des argiles rouges déformables situées sous la barre calcaire du Cengle. (animation)
La cartographie des zones à risques permet de mettre en œuvre des méthodes préventives telle la mise en place d’un plan d’exposition aux risques (PER) Les zones rouges, trop dangereuses, sont inconstructibles ; les zones bleues sont exposées au risque et les constructions doivent satisfaire à des mesures réglementaires préventives pour bénéficier d’indemnités en cas de catastrophe reconnue.

— Des affaissements peuvent se produire dans le bassin de l’Arc, ces mouvements verticaux se font par effondrement de la surface vers les vides sous-jacents (dissolutions de gypse près d’Aix en Provence, carrières ou plus fréquemment anciennes galeries des mines de lignite). Dans les zones affectées par les anciennes concessions minières ces phénomènes de tassements différentiels tendent à décroître depuis l’abandon de l’exploitation et des pompages d’eau. Les galeries se remplissent progressivement d’eau ce qui maintient sous pression les parois des galeries et limite ainsi les affaissements.
P.E.R. – Délégation aux risques majeurs – 25 avenue Charles Floquet, 75700 PARIS.
Carte géologique
• 10/2006 • Les auteurs • Les sources documentairesAide
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