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Informations
Au lieu-dit la Chevalière, entre le quartier de l’hôpital et l’oppidum d’Entremont, affleurent des dépôts datés de l’oligocène. On observe la superposition de petits bancs blancs de calcaires argileux et de marnes à pendage sud- ouest entre lesquels s’intercalent les niveaux de gypse.
Les marnes et les calcaires ont livré de nombreux fossiles végétaux décrits par Gaston de Saporta et animaux (nombreuses espèces d’insectes et des empreintes de poissons si nombreuses que les ouvriers parlaient de « friture »). Ces fossiles permettent de reconstituer un paléo-environnement lacustre sous climat chaud et humide.
Les couches de gypse, intercalées dans les marnes et les calcaires, ne renferment pas de fossiles, l’évaporation de l’eau chargée en ions sulfates et calcium est à l’origine de ces dépôts qui traduisent des conditions strictes tant d’un point de vue climatique (aridité nécessaire à l’évaporation) que structural (contexte subsident permettant d’entretenir un bassin de sédimentation de faible profondeur pendant une longue période géologique).

Le gypse est la « pierre à plâtre ». C’est du sulfate de calcium hydraté de formule CaSO4, 2H2O. En chauffant de manière modérée (70° C à 95°C) le gypse, une partie de l’eau est libérée. Un semi –hydrate CaSO4, 1/2 H2O se forme : on a fabriqué du plâtre. Quand on rajoute de l’eau au plâtre la cristallisation rapide s’opère pendant la prise, les petits cristaux formés forment un réseau qui assure la solidité du matériau , les vides restant entre les cristaux confèrent au matériau ses qualités d’isolant thermique et phonique.
(faire lien avec site société géologique et minière du Briançonnais)
Des ouvriers spécialisés en gypserie ont réalisé au 17ème siècle des décors baroques luxuriants dans les bastides, hôtels particuliers et églises de la région.
Carte géologique
• 10/2006 • Les auteurs • Les sources documentairesAide
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