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L’extraction de lignite dans le bassin de l’Arc a été arrêtée
en 2003. Des témoins de l’exploitation restent
visibles dans le paysage :
-les terrils, formés par l’accumulation des stériles
calcaires,
-des chevalements de puits – tel celui du Puits Hély d’Oissel
sur la commune de Gréasque, inscrit depuis 1989 à
l’inventaire des Monuments Historiques (possibilité
de visiter le musée de la mine).
Le Gisement et son origine :
Les couches
de lignite fuvélien dans les « mines »
(couches épaisses) et les « ravettes »
(petites veines et petits bancs), soulignées par de
fins lits calcaires ou coquilliers sont associées à
des calcaires lacustres, gris bleutés, riches en pyrite
(Fe S2) contenant une faune variée de Mollusques
(Bivalves : Unio, corbicules ; Gastéropodes : mélanies)
mais aussi des restes de Vertébrés (écailles
de poissons, dents et os de crocodiliens, carapaces
de tortues).
Les couches étant peu tectonisées et affectées
seulement par quelques grandes failles (cf. coupe
J.P.Durand, log
1, log
2) l’exploitation devint un modèle de mécanisation
et d’automatisation. La technique de taille à
« soutènement marchant » consistait en
un abattage des produits par un rabot se déplaçant
à grande vitesse sur un large front de taille, un chargement
automatique sur convoyeur blindé et un contrôle
des toits des galeries par des piles hydrauliques de soutènement
marchant.
Les venues d’eau, les risques de coups de grisou, l’augmentation
de la température avec la profondeur, les phénomènes
de tassement, la durée d’acheminement des mineurs
au front de taille (plus de 1000m de profondeur) les mesures
de sécurité à mettre en œuvre sur
le chantier ont inexorablement conduit à une augmentation
des coûts d’exploitation et une perte de compétitivité
face aux charbons étrangers maintenant utilisés
dans la centrale
thermique de Gardanne. |