— Ces calcaires ont été datés
de l’Oligocène terminal par D. Nury grâce
à leur contenu paléontologique.
Les fossiles aquatiques rendent compte de l’alternance
de périodes de dessalure et de sursalure:
- Développement d’une flore de charophytes
et de mollusques (limnées, planorbes) en relation
avec les venues d’eau douce depuis les reliefs émergés,
- Présence de faunes de mollusques :
gastéropodes
(Potamides (
photo
1,
photo
2),
limnées,
bitynies,
Pirinella,
cyrènes, hydrobies),
bivalves,
poissons, vivant actuellement dans des milieux lagunaires
avec une salinité élevée. Le milieu
lagunaire peu profond, sursalé, soumis à une
évaporation intense était propice à
la formation de
cristaux
de gypse et de
fentes
de dessiccation.
Certains lits ont livré des foraminifères,
ou des «
méduses»
fossiles, ce qui indique des incursions marines épisodiques
(grandes marées et/ou grandes tempêtes).
Les calcaires reposent sur la formation détritique
fine dite des «
sables
des Figons». La présence de minéraux
d’origine alpine (glaucophane, épidote) dans
les sables traduit une ouverture périodique de la
vaste lagune du bassin d’Aix vers le domaine marin
alpin situé au nord.