—
Depuis l'
esplanade d’où partent les sentiers, une
piste équipée (marches et rampes) longe le vallon de Daurengue en direction de la source de la Glacière, elle passe à proximité des ruines de deux bâtiments : un
atelier et une
glacière cylindrique (
panneaux explicatifs). Les murs ont été édifiés à partir des matériaux trouvés sur place :
roches calcaires massives et
travertins (ces roches plus légères et faciles à tailler sont surtout utilisées pour les voûtes et
encadrements de portes et fenêtres). La glacière est composée d'un puits de plus de 10 mètres de profondeur et zz mètres de diamètre dans lequel était stockée la glace.
— L'eau du cours d’eau (la Vède), guidée vers de grands bassins peu profonds situés à proximité du puits, se transformait en glace lors des hivers rigoureux qui régnaient aux XVII
ème et XVIII
ème siècles. La glace était découpée en pains puis stockée dans le puits pendant l’hiver. L’isolation était assurée par l’enfouissement de la construction et de la paille (
panneau). À la base du puits, le sol pavé était recouvert de branchages et de paille, une conduite permettait l'évacuation de l'eau de fonte. En été, la glace était extraite de nuit et transformée en « pains » pour être transportée vers les lieux de vente (Marseille, Aix-en-Provence, Toulon). La glacière des Encanaux est abandonnée depuis 1717. Les glacières du massif de la Sainte-Baume ont cessé de fonctionner au début du XX
ème siècle en raison de la production de glace industrielle et du réchauffement climatique.
Source : panneau d'affichage de la glacière des Encanaux