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> 13 > Massif d'Allauch > Tectonique > Marqueurs de la convergence
Barres de Saint-Esprit
Rocher de Garlaban
Présentation
— Dès 1888, Marcel Bertrand avait signalé le contraste entre une « aire centrale » autochtone à bauxite (indice d’une émersion médio-crétacée) et une « bordure plissée ». La cartographie détaillée de cette bordure (G. Guieu -1968) a mis en évidence la complexité de la bordure méridionale du massif d’Allauch. Il s’agit d’une série sédimentaire continue allochtone chevauchant l’autochtone.

Le massif d'Allauch constitue un exemple remarquable de fenêtre tectonique. L'expression cartographique est claire : une zone autochtone triangulaire délimitée par des failles.

La superposition allochtone sur autochtone, à l'échelle de la dizaine de kilomètres, est l'illustration la plus claire d'un épaississement de la couverture donc d'un phénomène de convergence. La présence de klippes le confirme. Des plis, des écailles, sur la bordure du massif, et des failles inverses y compris au cœur de l'autochtone, sont des marqueurs du raccourcissement provoqué par la convergence.

Deux sites, bien connus des randonneurs, permettent d’observer un lambeau de chevauchement en trois dimensions dans un périmètre bien délimité : les barres de Saint-Esprit et le rocher de Garlaban.


Âge : Crétacé supérieur à Éocène (Phase pyrénéo-provençale)
Accès au massif
Carte géologique
• 02/2013 • Les auteurs • Les sources documentaires Aide
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