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> 13 > Aix-en-Provence - Plateau de Bibémus > Exploitation de la "molasse" de Bibémus
Présentation
— Les carrières de Bibémus ont été exploitées jusqu’à la fin du XIXème siècle pour extraire un grès à ciment calcaire qui doit sa couleur rouge à des argiles. Plusieurs tableaux de Paul Cézanne célèbrent ce site qu’un circuit pédestre aménagé (en 2006 - commémoration du centenaire de la mort du peintre) permet de découvrir : vues des carrières et abris sous roche, panorama sur la Sainte-Victoire, cabanon du peintre.
Appelé par les carriers "pierre ou molasse de Bibémus", ce grès calcaire plus ou moins riche en débris coquilliers est poreux, cette propriété pourrait être à l’origine du nom du plateau si on admet que Bibémus est dérivé du latin bibere (=boire).
C’est une roche facile à travailler. Les parois des blocs à découper étaient délimitées en creusant des sillons de quelques centimètres (6 à 8 cm), quand les faces des blocs étaient dégagées, ils étaient détachés de leur base à l’aide de coins ou avec des pieux que l’on mouillait pour les faire gonfler et ainsi provoquer l’éclatement de la roche. Cette technique d’extraction des blocs héritée des Romains laisse sur les fronts de taille de nombreuses traces d'escoude (sorte de pic à long manche). L’acheminement des blocs taillés se faisait principalement vers la route de Vauvenargues par le chemin des Peyrières. En direction de la route du Tholonet, une autre voie de transport est repérable à ses ornières qui, à la manière de rails, guidaient les roues des chars à bœufs et s’approfondissaient avec l’augmentation du trafic.
Utilisation de la molasse de Bibémus
Carte géologique
• 03/2012 • Les auteurs • Les sources documentaires Aide
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