— La
nature des fossiles, leur intégrité, leur
position dans la couche sédimentaire sont de très
bons indicateurs pour reconstituer le paléo-milieu
correspondant au dépôt des
grès
calcaires :
-
Huîtres
: ces organismes marins se développent en milieu
peu profond. Les coquilles ne sont pas en position de vie.
Les valves disjointes et souvent brisées forment
des accumulations pouvant atteindre plusieurs dizaines de
centimètres d’épaisseur. Transportées
par des courants marins, les coquilles se sont déposées
dans des zones de faible énergie formant des «
lumachelles ».
- Algues calcaires : le développement de telles algues
encroûtantes nécessite un bon éclairement
dans des eaux chaudes. La présence de fragments brisés
dans des niveaux gréso-calcaires indique le transport
d’éléments arrachés à
l’occasion de tempêtes.
Des courants ont aussi transporté et rapproché
des fragments de différents organismes eux aussi
caractéristiques de milieu marin chaud : dents de
requin (venant du large), fragments de
madrépores
(issus de constructions récifales), fragments de
bryozoaires,
gastéropodes.
- La présence de coquilles de
Gastéropodes
terrestres pulmonés (
Helix,
cyclostomes) dans des
niveaux plus riches en argiles
au sein de cet environnement marin de rivage indique des
apports continentaux par des cours d’eau venant des
reliefs voisins. En effet, le chaînon de la Sainte-Victoire
en place depuis la fin du Crétacé supérieur
forme une des lignes de rivage d’un bras de mer qui,
au Tortonien (-11.7 à - 7.2 Ma), s’étendait
vers l’ouest et le nord.
- Les fronts de taille dans les carrières montrent
la présence de niveaux gréseux avec des figures
sédimentaires (laminations obliques, courants
de marée) qui confirment l’accumulation des
dépôts dans un environnement littoral.
fossile
inconnu