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Les dépôts récents situés en
bordure de piste peuvent faire l'objet d'une exploitation
pédagogique :
- Le long du sentier, après la première aire
de pique-nique, sur la gauche de la piste, on note un
fossé
artificiel (possible abreuvoir pour animaux sauvages)
dans un matériau argileux. Cet affleurement, permet
d’ observer des
dépôts
successifs de graviers calcaires et d’argile,
dont la puissance est proportionnelle à la force
du courant lors des crues. La superposition des couches
permet de faire un exercice simple de datation relative
des couches de sédiments.
En faisant une coupe dans les dépôts on constate
la présence de niveaux plus sombres riches en matière
organique avec des restes identifiables de feuilles (exemple
aiguilles
de pin). Ces restes végétaux se sont accumulés
sur le sol entre deux crues. Piégés à
l'abri de l'air, ils pourraient se fossiliser. Dans notre
région, il y a en général d'abondantes
pluies au printemps et en automne: 2 dépôts
importants superposés correspondent-ils à
une année ? que faire pour le vérifier ?
- Un ralentisseur en béton canalise l’eau vers
ce fossé, on y observe un
granoclassement
des matériaux apportés lors des orages saisonniers.
En amont du fossé, un chenal d'une profondeur approximative
de 30 cm recoupe et érode plusieurs dépôts
d'argile et de graviers Les phases d'érosion et de
dépôt se succèdent.