— Les
roches pyroclastiques se désagrègent facilement
sous l'action des précipitations, des racines, des
activités humaines. Ceci nécessite la mise
en oeuvre de protections pour éviter des chutes de
matériaux :
• maintien des falaises par des enduits de
béton
projeté et mise en place de
drains
évitant l'accumulation d'eau en arrière du
béton,
• pose de
grillages
pare-blocs et de
boulons
d'ancrage destinés à retenir les blocs
déstabilisés par la disparition de la gangue
qui les maintenait,
• mise en oeuvre de travaux d'ancrage soignés
pour les ouvrages d'art (
viaduc)
s'appuyant sur ce matériau hétérogène
et plus ou moins consolidé dans une région
où le risque sismique est élevé.
— Les roches pyroclastiques ont été
exploitées en carrière, dès l'époque
celto-ligure. Les zones à grain fin ont servi pour
la pierre à bâtir, la pierre réfractaire
et la pierre d'ornementation. Au quartier de
la
Vanade au nord de la route de Roquefort à Villeneuve-Loubet,
elles ont été exploitées, pour la cimenterie,
en raison de leurs propriétés pouzzolaniques,
et au nord de la chapelle Saint-Julien à Biot pour
la confection de cheminées et autres pierres taillées
ou sculptées.