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> 05 > Carbonifère de la région de Briançon > Description des fossiles
Présentation
— Les restes végétaux se trouvent sous différentes formes : moules internes (ex: dans les grès fins, tiges creuses de calamites colmatées par du sable), empreintes moulées (en relief ou en creux) sur une surface de banc ou exceptionnellement matière carbonée conservée entre deux lits fins de pélite.
• Les plantes entières sont rares. Le transport par les cours d'eau a brisé et dispersé les fragments végétaux : bouts de tiges avec ou sans feuilles, épis sporangifères (comparaison avec des prêles actuelles). Seuls sont restés en place des sols de végétation reconnaissables à la présence de radicelles et de rhizomes attribués à des Lycopodiales (Sigillaria, Lepidodendron). Ces sols ont pour analogues actuels les sols de marécages.
• Les empreintes de feuilles ont permis d'identifier de nombreuses espèces de fougères véritables (exemple : Pecopteris) mais aussi des fougères « à graines » (exemple : Karinopteris et Paripteris).
• Les traces d'insertion des feuilles et des rameaux latéraux sur les tiges constituent un bon critère de détermination :
* Les coussinets foliaires où se localisent les cicatrices foliaires recouvrent toute la surface de la tige chez les lycopodiales avec une forme caractéristique de chaque genre : forme de sceaux (sigilla, en latin) chez les Sigillaires, et forme d'écailles (lepido, en latin) chez les lépidodendrons.
* Chez les calamites comme chez les prêles actuelles, les rameaux latéraux sont inserrés en verticilles au niveau des noeuds qui divisent la tige en articles. Les tiges présentent toujours des cannelures parallèles.
• La taille des tiges (plusieurs mètres de long et plusieurs dizaines de centimètres de diamètre) en fait de véritables troncs et permet d'imaginer une véritable forêt de fougères arborescentes.
— Les seuls restes d'animaux trouvés dans les affleurements du Briançonnais sont des carapaces appartenant à 2 espèces de petits Crustacés d'eau douce qui vivaient dans les zones marécageuses (Leaia carinata et Estheria simoni).
Carte géologique
• 09/2010 • Les auteurs • Les sources documentaires Aide
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