— Les
calcaires montrent différents faciès permettant
de retracer les conditions de sédimentation :
- calcaires se débitant en
fines
plaquettes, entre lesquelles ont été trouvées
de nombreuses empreintes de végétaux terrestres
et aquatiques (graines, feuilles...), des insectes, des
poissons, des plumes d’oiseaux. Ces fossiles sont
conservés dans différents musées régionaux.
Les
lamines
de quelques
millimètres
sont dues à des tapis algaires et microbiens formés
dans un lac de faible profondeur où se déposaient
des boues calcaires dans un environnement avec une biodiversité
remarquable pendant l’Oligocène (Stampien supérieur
= ).
- certains bancs calcaires montrent des
figures
de sédimentation contournées, ces remaniements
synsédimentaires de boues calcaires non consolidées
sont en relation avec des
glissements
(les "slumps") déclenchés sur de
faibles pentes. Cette instabilité est interprétée
comme une expression de l’activité sismique
régionale.
- certains
calcaires,
gris à la cassure dégagent une forte odeur
d'hydrocarbure en relation avec leur richesse en matière
organique. Ces
calcaires
bitumineux ont donné lieu à des exploitations
toutefois peu rentables.
- certains calcaires renferment des silex en
rognons
plus ou moins
allongés.
Un banc (1 m environ) de
grès
est visible dans la carrière. Il disparaît
vers l'Est et montre ainsi une ligne de rivage du lac en
relation avec un apport détritique venant de l’Est
(héritage de sédiments détritiques
apportés par des rivières venant de l'Est
(érosion de la chaîne alpine en cours de formation).