— Plusieurs
pluviomètres installés dans le bassin versant
mesurent en continu les précipitations. Le
débit
de la source est enregistré au niveau du canal
de jaugeage (hauteur d’eau mesurée convertie
en débit). D'autres paramètres physico-chimiques
sont également mesurés en continu au niveau
du captage de la source Saint-Benoît (
température,
pH,
conductivité
électrique).
— L'enregistrement des variations de qualité
et de débit de l’eau de la source, complété
par des expériences de coloration a montré
des relations entre la pluviométrie, le débit
de la source et la nature de l’aquifère.
Lors des précipitations, le
débit
de la source ne présente pas de fortes variations
alors que la
conductivité
augmente : les eaux de pluie reçues par le bassin
versant mettent donc en mouvement l’eau stockée
qui avait acquis sa minéralisation. Cette source
bien qu’en pays calcaire a un fonctionnement différent
de celui d’un aquifère karstique (un réseau
karstique est soumis à des crues drainant l’eau
de pluie d’où une forte augmentation du débit,
une faible conductivité et des variations de températures
de l’eau).
— Des analyses isotopiques de l’oxygène
18 (
18O ) sont utilisées pour déterminer
l’
altitude
de recharge de l’aquifère (1100 m, pour
la source de Saint-Benoît).